À quantité égale de protéines, le soja cultivé directement pour notre alimentation consomme bien moins de ressources que la viande et les produits animaux : surfaces agricoles, eau, etc., il est gagnant sur tous les tableaux. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est autant utilisé pour nourrir les animaux d’élevage. Il a aussi l’avantage de nécessiter peu d’engrais et d’intrants pour sa culture car, comme les autres légumineuses, il est capable de fixer l’azote provenant du sol grâce aux bactéries avec lesquelles il vit en symbiose.
Si l’on entend souvent que le soja participe à la déforestation, c’est parce qu’il est largement cultivé en Amazonie, pour nourrir les animaux d’élevage qui en sont les premiers consommateurs. Le soja que nous mangeons, lui, ne provient pas des mêmes cultures. En France, la majorité du soja destiné à la consommation humaine est cultivé sur le territoire français, souvent dans le Sud-Ouest. Et rappelons que la culture des OGM est interdite dans l’Union européenne.