Les enfants et les adolescents
Calcium, protéines, fer : une alimentation végétalienne équilibrée couvre les besoins à tous les âges de la vie, qu'on soit petit ou grand !
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Si vous pouvez et que vous souhaitez allaiter votre enfant, n’hésitez pas à le faire ! L’allaitement est recommandé pour la mère et l’enfant (PNNS, 2005).
Idéalement l’allaitement devrait aller au moins jusqu’au sixième mois du nourrisson, et il peut bien sûr se poursuivre bien plus encore. L’OMS conseille par exemple de poursuivre un allaitement fréquent, à la demande, jusqu’à l’âge de 2 ans, voire plus (OMS, 2014).
Comme pendant le dernier trimestre de la grossesse, l’appétit des femmes qui allaitent est augmenté (d’environ 300 kcal par jour pendant l’allaitement). Les besoins en énergie et en nutriments des femmes augmentent pendant l’allaitement, et leur appétit augmente proportionnellement à ces besoins. La soif augmente beaucoup en début d'allaitement, une hydratation suffisante fait partie des éléments qui peuvent favoriser la mise en place sereine de l'allaitement.
Attention aux régimes amaigrissants : ils sont à proscrire pendant la grossesse comme pendant l'allaitement.
Le lait maternel est un aliment complet pour le nourrisson jusqu’à ses six mois. Il suffit donc de bien s’alimenter pour combler les besoins du nourrisson allaité.
Les besoins en protéines, en calcium, en vitamine D, en vitamine B12 et en acides gras sont les mêmes pendant l’allaitement et la grossesse.
Les besoins en fer diminuent mais il est recommandé de contrôler les réserves en fer après l’accouchement. La perte de sang peut nécessiter la prise d’une supplémentation.
Les besoins en iode et en zinc sont légèrement supérieurs (Mangels et Messina, 2011 ; Mangels, 2011). Côté lipides, comme la richesse du lait en DHA dépend notamment de l’alimentation, il est utile d’en avoir une source fiable.
L’alimentation de la mère n’influe pas sur la teneur de son lait en lipides, en sels minéraux, protéines, vitamine K et cholestérol.
Par contre, son alimentation aura une influence sur la teneur en vitamines du groupe B, en vitamines A, C et D, ainsi que sur la composition en acides gras et en certaines enzymes à base de sélénium. Le lait des femmes véganes présente également une concentration plus faible de polluants environnementaux tels que les pesticides ou métaux lourds. (Mangels et Messina, 2011). Les femmes végétariennes ont généralement, par leur alimentation, un lait particulièrement riche en antioxydants (Debsky et al., 1989).
Pour de multiples raisons, des femmes choisissent de tirer leur lait, ce qui permet au bébé de continuer à recevoir leur lait par exemple pendant leur absence (reprise de travail, hospitalisation, etc).
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