RNP, AS… Que signifient tous ces sigles ?
Toutes ces abréviations peuvent paraître déroutantes mais sont en réalité assez simples à comprendre.
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La rédaction des informations nutritionnelles de Vegan Pratique repose sur plusieurs types de références :
La bibliographie a été réalisée de manière classique à l’aide des bases de données PubMed, Scopus, ScienceDirect et Google Scholar pour les références anglophones.
Les références francophones ont été obtenues via le Catalogue et index des sites médicaux en langue française, ou CISMeF, du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen, ainsi que leur nouveau portail Littérature Scientifique en Santé, ou LiSSa.
Les informations sur les traitements médicaux ont été obtenues via la base de données Thériaque, diffusée par le Centre National Hospitalier d’Information sur les Médicaments.
Les données de nutrition ont été obtenues auprès de la table de composition nutritionnelle CIQUAL 2013, du fichier canadien sur les éléments nutritifs (FCEN), de la base de données du ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA) ou de la base de données sur les index glycémiques de l’Université de Sydney.
Une fois la littérature scientifique en main, celle-ci a été estimée suivant des critères de pertinence afin d’éviter un maximum de biais fréquemment rencontrés.
Pour des raisons évidentes, les données mesurées (taux sanguins, etc.) sont préférables à des données estimées.
Les études longitudinales et transversales sont complémentaires. Les unes permettent d’apprécier une tendance sur le long terme, et les autres donnent une information au temps précis de l’étude.
Les études de cas sont des informations précieuses pour la culture des personnels de santé afin de parvenir plus rapidement aux diagnostics, mais elles sont moins pertinentes quand il s’agit de les appliquer à une population globale car un seul patient avec des symptômes bien précis ne saurait représenter tout un groupe.
On trouve assez souvent des articles de médias ou autres argumentant la toxicité de tel ou tel aliment ou composant en se basant sur des tests sur animaux. Ces résultats sont à prendre avec réalisme : que l’aliment étudié est bel et bien toxique … pour l’espèce animale qui a été étudiée. Il est impossible de prévoir l’impact sur les humains à partir de modèles animaux.
De plus, il n’est pas très cohérent de se baser sur de telles études toutes récentes qu’elles soient, car il n’est de plus pas garanti du tout qu’elles trouvent écho en nutrition humaine.
Ce point est très peu souvent abordé. Afin d’éliminer au maximum les effets des causes annexes sur la santé, les sujets d’une étude devraient, en théorie, ne pas fumer, ne pas boire, etc. C’est le cas par exemple pour les Adventistes du septième jour aux États-Unis qui sont souvent pris comme sujets d’étude.
De ce fait, les résultats de ces études doivent être nuancés dans un cadre de vie global car ils sont forcément atténués pour les personnes ayant des habitudes de vie différentes.
La présence d’un groupe de sujets vegans séparé de celui des végétariens et des sujets consommant des produits animaux permet de mieux quantifier l’impact de l’absence totale de ces produits dans l’alimentation sur la question étudiée.
Un biais souvent rencontré est de reprocher à une alimentation 100% végétale des risques en s’appuyant sur des études ne faisant pourtant pas une seule fois mention des alimentations végétariennes. Cela signifie bien évidemment que le résultat concerne au contraire tout le monde, indépendamment du régime alimentaire.
Ces cas où les vegans ne sont ni plus à risques, ni plus protégés que tout un chacun ont été détaillés dans les fiches adéquates.
Rappelons qu’aucune alimentation, peu importe qu’il y ait ou non des produits animaux, ne protège des carences si elle n’est pas équilibrée.
Les données provenant de l’étranger sont à nuancer dans un contexte français, pour les habitudes globales de vie (sédentarité, etc.) ou pour la présence des produits disponibles sur le marché.
Par exemple : la présence d’aliments enrichis en vitamine B12 sur le marché est pour l’instant plus faible en France que dans le monde anglo-saxon.
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