Selon la croyance populaire, les poissons rouges seraient dotés d’une mémoire limitée à quelques secondes à peine. Peut-être est-ce là une façon d’apaiser nos consciences ? Le temps de faire le tour de son minuscule bocal, le poisson rouge qui y réside redécouvrirait son environnement avec des yeux neufs.

L’oubli, antidote à l’ennui ? Pourtant, des études indiquent que les poissons rouges disposent d’une mémoire de plusieurs mois au moins. Les carassins dorés (l’autre petit nom de nos amis aquatiques) sont également capables de reconnaître des visages et d’apprendre bien des tours (preuve qu’ils sont loin d’être amnésiques), comme en témoignent les nombreuses vidéos sur Internet où l’on voit de petits poissons facétieux passer à travers des cerceaux, marquer des buts ou danser le limbo !

Peut-être est-il temps de reconsidérer l’étroit aquarium de Bubulle et Némo…

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Loin d’être des êtres dépourvus de capacités cognitives, l’ensemble des poissons étudiés jusqu’à maintenant sont des êtres vivants aux compétences surprenantes. De la même façon, il est aujourd’hui démontré que les poissons ressentent la douleur et ont une vie sociale élaborée.
S’ils inspirent moins de sympathie que les autres animaux, c’est seulement que ces mécanismes ne sont pas visibles pour les humains. Pourtant, les poissons communiquent entre eux, et le fait qu’ils ressentent des émotions telles que le plaisir de voir leurs congénères ou la douleur ne fait plus débat.
Il est temps de les regarder pour ce qu’ils sont : des individus qui ont un intérêt pour leur propre vie. Alors, laissons-les en dehors de nos assiettes !

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