Loisirs

Sachez quelles activités éviter pour le bien-être de nos amis à poils, à plumes et à écailles.

 

L’immense majorité des animaux exploités et tués par les humains le sont pour notre alimentation. Cependant, il arrive qu’ils soient aussi victimes d’autres pratiques cruelles pour notre simple divertissement.

Le saviez-vous ?

Plus de 20 millions d’animaux par an naissent en captivité pour être relâchés puis chassés.

Corrida, la torture en spectacle

Illégal sur le territoire français, ce spectacle bénéficie malheureusement d’une dérogation dans de nombreuses villes du sud de la France. Dans ce combat truqué, présenté comme un affrontement loyal, le taureau n’a aucune chance de survie. Nombreux sont en effet les mauvais traitements qui visent à affaiblir et déstabiliser l’animal avant même son entrée dans l’arène. Par la suite, il subira toutes sortes de tortures avant sa mise à mort finale. La corrida est une pratique cruelle qui n’a pas sa place dans une société juste qui se préoccuperait réellement des animaux.

Depuis de nombreuses années, le Comité Radicalement Anti-Corrida lutte pour l’abolition de la tauromachie en France et dans le monde.

Delphinariums et parcs aquatiques, l’enfermement à vie

Dans ces parcs d’attraction, des mammifères marins comme les orques et les dauphins sont détenus en captivité dans des espaces bien trop petits pour leurs réels besoins. Un dauphin en liberté peut nager plus de 100 kilomètres par jour et plonger à plus de 50 mètres, alors qu’ils sont généralement retenus dans des bassins ne dépassant pas 100 mètres de longueur et 15 mètres de profondeur ! Le dressage de ces animaux est cruel : la privation de nourriture est utilisée pour les contraindre s’entraîner et à effectuer des numéros qui ne présentent aucun intérêt pour eux. Ils souffrent également de l’isolement social et de maladies inhérentes à la captivité, ainsi que d’inséminations forcées et de la séparations des mères et de leurs petits.

L’association C’est Assez lutte pour l’interdiction de la capture et du dressage des cétacés.

Le film L’Orque Tueuse (ou Blackfish, son titre anglais) relate la triste vie de Tilikum, né sauvage vers 1981, mais capturé en 1983 et en captivité depuis. Il a été utilisé lors de spectacles et en tant que mâle reproducteur. Ce film devrait vous convaincre que la place de ces mammifères n’est pas dans un bassin pour amuser le public.

Cirques, une vie de souffrances

Dans de plus en plus de pays, l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques est interdite. Même si certaines villes refusent ces cirques en France, cette interdiction n’est malheureusement pas généralisée.

Pour la plupart des numéros, le procédé de dressage est violent et cruel, et se fait contre la volonté de l’animal. La captivité est une souffrance supplémentaire pour ces animaux qui sont le plus souvent capturés bébés dans leur environnement naturel tandis que leur famille ou leur groupe est tué.

Certains pays comme la Grèce interdisent à raison l’utilisation de tous les animaux : espérons que les autres pays s’en inspirent !

Zoos, l’enfer du décor

Encore une fois, la captivité est source de nombreuses souffrances pour les animaux qui vivent dans les zoos. Manque d’espace, promiscuité inévitable, stress… nombreux sont les maux dont ils sont victimes. Derrière une façade de sauvegarde des espèces et d’intérêt pédagogique se cache une réalité bien plus sombre.  Les animaux détenus dans les zoos développent des comportements stéréotypés qui montrent l’état de détresse dans lequel ils se trouvent. Chaque année, ce sont environ 17% des animaux détenus dans les zoos qui meurent : il est impossible de croire que leurs conditions de vie sont idéales. Certains animaux, nés en surnombre, sont tués par le personnel.

L’association Code animal effectue un travail de sensibilisation et d’information sur la captivité des animaux dans les zoos et les cirques.

En voyage

Dans de nombreux pays, les animaux sont utilisés pour le tourisme. Certains, comme les éléphants ou les chameaux qui promènent les touristes, sont forcés de travailler dans des conditions très éprouvantes, parfois jusqu’à épuisement : sans jour de repos, ils portent des charges trop lourdes pour eux, n’ont pas de vie sociale avec leurs congénères, et souvent ne sont même pas soignés en cas de maladie ou de blessure. D’autres sont exhibés pour le plaisir des touristes qui se prennent en photo avec eux, ou lors d’activités souvent dangereuses pour eux, et toujours très éprouvantes : courses de chiens ou d’autruches, combats d’ours ou de coqs, spectacles de rue avec des serpents, des oiseaux ou des ours, etc. Ne pas participer à ces “spectacles” ou “activités” est évidemment un bon moyen de ne pas les encourager.

La pêche n’a rien de paisible

Si la pêche pratiquée comme un loisir fait bien moins de victimes que la pêche industrielle, elle n’en est pas moins mortelle pour les poissons. Lorsqu’ils sont pris par l’hameçon, l’effort fourni par les poissons est si intense qu’il les paralyse en quelques minutes. Le pire reste à venir lorsqu’il sont sortis de l’eau : leur agonie par suffocation peut dépasser une heure. Et même en cas de relâche, les blessures causées par l’hameçon se révèlent parfois mortelles et peuvent empêcher le poisson de se nourrir. En plus de toutes ces souffrances directes, la gestion des stocks des zones de pêche peut avoir recours à l’élevage pour augmenter la population des espèces intéressantes pour le pêcheur. Ces techniques de reproduction favorisent la consanguinité et de nombreux poissons souffrent de malformations douloureuses.

Plus d’informations sur l’intelligence et la vie sociale des poissons

La chasse

Sous couvert de protéger la nature ou de réguler les espèces, les chasseurs se divertissent en massacrant les animaux.

Traqués, piégés, poursuivis jusqu’à l’épuisement, tués au fusil, déchiquetés par les chiens, gazés : 30 millions d’animaux sauvages souffrent et meurent chaque année à cause de la chasse.

En plus, la France est le seul pays où l’on peut chasser tous les jours de la semaine : 7 jours sur 7, les animaux sont tués sans répit. Autre triste spécificité française, 90 espèces animales sont chassables sur le territoire, bien plus que partout ailleurs en Europe. Même les pratiques les plus cruelles perdurent dans certaines régions ou partout en France, comme la chasse à la glu, le déterrage des blaireaux ou la chasse à courre.

Différentes associations, comme l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) agissent en faveur des animaux sauvages.

Plus d’informations sur la chasse, le cas des sangliers

Pour aller plus loin

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