Les plantes souffrent aussi !

Aucune étude scientifique sérieuse n’a jamais décelé la moindre trace de souffrance chez les plantes

Actuellement, les plantes ne sont donc pas reconnues comme des êtres pouvant éprouver des émotions et une capacité à souffrir. La capacité à souffrir des animaux a par contre été clairement et scientifiquement établie par la Déclaration de Cambridge de 2012.

L’argument de la souffrance des plantes (le fameux “cri de la carotte”) sert très souvent à dévaloriser toute action en faveur des animaux en les comparant implicitement à des organismes insignifiants en tant qu’individus. Personne ne se soucie jamais, et avec raison, du devenir des poivrons, carottes et autres végétaux, sauf face à quelqu’un qui défend les animaux, notamment en refusant de les manger.

Et si un jour la sentience des plantes était démontrée, la meilleure chose à faire serait alors d’opter pour une alimentation végétale, puisque les plus grands consommateurs de plantes sont les animaux d’élevage ! Ils constituent même le premier débouché des céréales cultivées en France devant l’alimentation humaine et la moitié des protéines consommées par les animaux d’élevages sont importées

L’élevage est également source de déforestation et de nombreuses pollutions, comme les pluies acides, qui impactent gravement les forêts.

En plus, contrairement aux animaux qui doivent impérativement bouger pour trouver leur nourriture, les plantes trouvent (ou non) leurs nutriments là où elles atterrissent par hasard. Si elles réagissent effectivement à certains stimuli (lumière, humidité…), elles n’ont pas besoin de ressentir le désir, n’ont ni représentations ni projets. Leurs réactions sont totalement stéréotypées et mécaniques. Et si les plantes souffraient, quelle partie serait concernée ? Les fruits, la tige, les feuilles, les bourgeons, les branches, les racines ? Et que penser des greffes, boutures ou taille ?

Bref, si les plantes sont bien des organismes vivants et ont une certaine sensibilité qui se traduit par une potentielle réactivité, rien ne prouve actuellement qu’elles auraient conscience d’elles-mêmes, des émotions ou des sensations. Nous pouvons donc continuer à râper les carottes, à éplucher les pommes de terre et à fouler l’herbe en toute tranquillité.

→ Conseil de lecture pour aller plus loin :
Qu’est-ce qu’une plante ? de Florence Burgat, un essai sur la vie végétale

Pour aller plus loin

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